Ça y’est ! L’audit énergétique vous a convaincu, vous vous lancez dans la rénovation du logement. De toute façon, tôt ou tard, il faudra y passer, bon gré ou mal gré : c’est le lot de tous les propriétaires, à moins d’habiter un logement (très) récent.
Pompe à chaleur, VMC hygroréglable ou double flux, isolation par l’extérieur… Parfait. Vous ne lésinez pas sur les travaux, vous avez opté pour l’option « rénovation globale ». C’est l’assurance de disposer d’un logement vertueux classé dans le haut de l’échelle de performance énergétique. L’assurance aussi d’être tranquille pour les 20-30 ans à venir. Quelles que soient les futures obligations réglementaires qui nous tomberont dessus. Après tout, du côté de l’Europe, on parle actuellement d’une étiquette D obligatoire pour tous les logements. Qu’ils soient loués ou occupés par leur propriétaire.
Avant de se lancer dans les travaux tête baissée, ce serait peut-être bien de jeter un œil sur les autres diagnostics. Amiante, plomb, électricité, état des risques, même si on parle de « rénovation énergétique », les autres diags comptent aussi. Exemple tout simple, si l’installation électrique est obsolète, c’est le moment rêvé de la remettre à niveau. Ça vaut pour l’état des risques avec un Plan de prévention qui a peut-être prescrit des travaux, cela vaut aussi pour l’amiante ou le plomb : cette rénovation est aussi l’occasion de se débarrasser de tout ce qui au fil du temps peut présenter un risque pour la santé des occupants.
Dit autrement, cette rénovation n’est pas juste l’opportunité d’abaisser ses factures, de gagner en confort et accessoirement de sauver la planète. Elle est aussi l’occasion rêvée de rendre la maison ou l’appartement vraiment plus sûr, vraiment plus sain. On le rappelle, car c’est aussi à ça que servent tous nos diagnostics : on les croit parfois (et malheureusement) utiles uniquement en cas de nouvelle vente ou location. Mais leur vocation est bien plus large. Ils sont là aussi pour aider à améliorer le logement tout au long de sa vie.