MaPrimeRénov’ évolue. Oui, encore. A partir de 2024, pour bénéficier de la précieuse aide, le propriétaire devra d’abord renseigner le classement de son bien grâce à un DPE valide réalisé après 2018.
Pas de DPE, pas de sous. Avec la nouvelle version de MaPrimeRénov’ annoncée dès le 1er janvier 2024, notre cher diagnostic va jouer un rôle plus important encore. Car c’est l’étiquette qui va guider désormais la rénovation.
On vous explique. Votre bien est classé F ou G ? Désolé, vous n’avez plus le choix, il faut passer par une rénovation d’ampleur. Au minimum, on vous demande d’effectuer deux gestes d’isolation et un geste de ventilation. Plus question d’effectuer des travaux monogestes dans les passoires énergétiques. Comme par exemple installer une pompe à chaleur flambant neuve dans un logement non isolé : une véritable hérésie, entre nous.
La bonne nouvelle, c’est que les aides sont aussi revues à la hausse en 2024 pour réduire ce reste à charge souvent rédhibitoire. Par exemple un ménage très modeste, propriétaire d’une passoire F ou G pourra voir ses travaux financés jusque 90% ! Même l’accompagnement -qui devient obligatoire pour une rénovation globale- pourra être pris en charge.
En revanche, si le DPE affiche une autre classe, tout sauf du F ou du G, les travaux monogestes restent permis. Là aussi, il y a du changement en perspective. A coups de primes, l’Etat donne un coup d’accélérateur à la sortie des énergies fossiles. Comme la réforme entre en vigueur le 1er janvier 2024, les textes ne sont pas encore sortis, mais Matignon a déjà promis des aides revalorisées de 1.000 à 2.000 euros pour ceux qui troquent leur bonne vieille chaudière fioul ou gaz pour une pompe à chaleur.