Allez, il fait bon, il fait chaud, c’est l’été, on vous emmène dehors. Nos clients ne le savent pas toujours, mais les diagnosticis immobilier ça se passe aussi à l’extérieur.
Le législateur l’a appelé « état de l’installation intérieure d’électricité ». En vérité, son nom est un peu réducteur. Car le diagnostiqueur ne s’arrête pas à une visite des pièces du logement. La règle est simple, on lui de demande aussi d’inspecter tout ce qui est relié à l’appareil général de commande et de protection. Autrement dit, les plots lumineux de la terrasse, le portail électrique, les dépendances, la piscine, le pool bar (pour les plus chanceux), comptent aussi. Pas tout non plus, le diagnostiqueur n’a pas à escalader la toiture pour inspecter les panneaux photovoltaïques.
Cela vaut pour l’électricité, cela vaut aussi pour tous les autres diagnostics : gaz, DPE, amiante… En fait, le diagnostic commence souvent par l’extérieur. Par exemple, pour les termites, l’opérateur est tenu d’inspecter les environs du bâtiment dans un rayon de dix mètres autour de la maison (dans les limites de la propriété, on précise, on n’ira pas chez le voisin). La visite du jardin est essentielle, car elle permet de repérer des indices d’infestations à proximité immédiate dans les puits, dans les regards, dans les souches, les stockages de bois, et même la piscine !
Idem pour le plomb ou l’amiante. L’opérateur contrôle les volets, les ferronneries, grilles, portails tout ce qui susceptible de contenir d’anciennes peintures au plomb. De même, pour l’amiante où on lui demande de repérer les toitures fibrociment, les bardages ou les conduits.