Diagnostic gaz : cinq anomalies qui reviennent (trop) souvent

C’est de saison. Avec la chute du mercure, la chaudière reprend du service. Mais l’installation est-elle en sécurité ? Chaque jour, chez Ex’im, nous observons des anomalies, plus ou moins dangereuses. Plus d’une installation sur deux présente au moins une anomalie, selon notre enquête réalisée voilà quelques années sur plus de 50.000 diagnostics. Palmarès des erreurs les plus souvent relevées.

Le flexible de gaz qui remonte à Mathusalem

Un grand classique quand on est diagnostiqueur. C’est le fameux tuyau de gaz qui alimente la gazinière et qui remonte parfois à l’époque du franc. En théorie, une date de péremption est inscrite dessus. En pratique, elle est loin d’être toujours respectée. Problème, le caoutchouc vieillit, se fissure, et laisse échapper le gaz. Aujourd’hui, les normes exigent un flexible inox à durée de vie limitée.

Les aérations bouchées

Pour certains équipements gaz, la ventilation est tout simplement indispensable pour limiter le risque d’intoxication au monoxyde de carbone. Par exemple, une cuisine équipée d’une gazinière doit disposer d’une aération basse et haute, lorsque la pièce n’est pas équipée d’une VMC. Problème, ces ouvertures sont aussi sources d’inconfort car elles laissent entrer l’air froid et le propriétaire/locataire n’hésite pas à les boucher. Elles sont pourtant essentielles à la combustion correcte du gaz et à la sécurité de tous.

Le robinet d’arrêt introuvable

La règle est simple, le robinet d’arrêt doit être accessible et visible, pour intervenir en urgence. Dans la vraie vie, c’est souvent une autre histoire. En règle générale, nous finissons toujours par le trouver, mais il est caché derrière un four, un meuble, une machine à laver, bref, pas franchement accessible. Forcément, si en cas de fuite, on ne sait plus trop où se robinet se cache et si en plus il faut bouger de lourds meubles, c’est problématique.

Des conduits mal raccordés

C’est aussi monnaie courante : lorsque la hotte est branchée sur le même conduit que la chaudière. A première vue, ça ne semble pas bien grave, et ça fonctionne même plutôt bien. Pourtant, le risque d’intoxication pour les occupants est bien réel. On rappelle la règle, toute simple : chaque évacuation doit être indépendante et étanche.

Les appareils non entretenus

Qui dit chaudière gaz ou chauffe-eau, dit entretien annuel. C’est une obligation. Lors de nos diagnostics, on peut vous assurer pourtant que certains équipements n’ont pas rencontré de chauffagiste depuis un sacré bout de temps. Non seulement, il existe un risque d’intoxication pour les occupants, mais en plus l’appareil perd en efficacité et consomme davantage. Sans compter qu’en cas de pépin, l’assurance peut rechigner puisque vous n’avez pas satisfait à l’obligation d’entretien annuel.

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