Vingt-cinq ans d’existence, le diagnostic immobilier reste un jeune métier. Qui véhicule encore beaucoup d’idées reçues. Justement, parce que chez Ex’im, on aime vraiment notre métier, on casse quelques préjugés.
1) Le diagnostic immobilier se résume au DPE
Faux. Même si l’hypermédiatisation du Diagnostic de performance énergétique a parfois éclipsé les autres diagnostics, notre métier ne se limite pas au seul DPE. Amiante, plomb, gaz, électricité, termites, on rappelle les autres diagnostics obligatoires en cas de vente ou de location. Et aussi l’audit énergétique, le DPE collectif, l’amiante avant-travaux, le Diagnostic technique global, état parasitaire… Notre éventail est beaucoup plus large qu’on ne le pense souvent.
Et on précise que tous nos diagnostics sont importants. Bien sûr, le DPE est essentiel pour connaître la performance énergétique et se faire une idée de sa facture, mais nos autres diagnostics jouent un rôle pour la santé et la sécurité des occupants d’un bâtiment.
2) Le diagnostiqueur doit tout voir au cours de sa visite !
Encore faux. Il y a parfois une incompréhension sur nos missions, mais le diagnostiqueur ne peut pas tout repérer. D’abord parce qu’il n’a pas le don de voir à travers les murs ou les plafonds. A moins de faire un trou ou que le propriétaire ne lui remettre des documents, il ne peut donc pas savoir ce qui se cache derrière une cloison de placo par exemple. Nos diagnostics sont souvent assortis de réserves.
On ne lui demande pas non plus de rechercher des punaises de lit, ou de s’assurer que la ventilation fonctionne correctement. Les missions du diagnostiqueur sont clairement encadrées par la réglementation : par exemple, la recherche d’amiante se cantonne à une liste de matériaux et produits définie par les textes.
3) Les diagnostics n’ont aucune utilité
Archi-faux. Encore de la paperasse, encore une obligation administrative. Ça ne nous fait pas forcément plaisir, mais faut reconnaître que nos diagnostics sont encore vus de la sorte. Non, mille fois non. Primo nos diagnostics existent pour informer l’acquéreur ou le locataire sur la qualité du bien. Plus de transparence au moment de vendre ou louer, c’est aussi l’assurance d’avoir moins de litiges par la suite. Deuzio, on le répète, les diagnostics sont vertueux pour la santé ou la sécurité des occupants : combien de diagnostics électricité ou gaz ont permis de faire prendre conscience aux propriétaires que leur installation faisait courir un danger à eux ou à leurs locataires.
4) Les diagnostics sont incompréhensibles
Pour le coup, il y a un peu de vrai. On reconnaît que pour un profane, les diagnostics ne sont pas toujours limpides, même si un travail de simplification a été mené sur le DPE pour rendre sa lecture plus digeste. Que voulez-vous, la forme de nos rapports est souvent dictée par la réglementation, on ne met pas ce qu’on veut dedans, nous devons respecter une trame et adopter un langage spécifique.
Mais notre travail ne se limite pas à remettre un rapport, chez Ex’im, nous sommes aussi là pour expliquer notre métier et nos diagnostics. De la pédagogie ! C’est aussi ce qui donne de la valeur à nos diagnostics.
5) Le diagnostic n’est obligatoire qu’à la vente/location
Faux. D’autres diagnostics sont également requis avant des travaux, ou dans les copropriétés. Chaque jour, nous intervenons dans des bâtiments qui ne sont pourtant ni à louer ni à vendre. Par exemple, en amont de travaux dans un immeuble construit avant 1997, pour repérer l’amiante, le plomb et éventuellement réaliser un diagnostic PEMD (diagnostic Produits, équipements, matériaux et déchets).
Dans les copros aussi, nous intervenons pour les évaluations de l’état de conservation de l’amiante, indispensables dans le cadre du DTA (Dossier technique amiante), pour réaliser le DPE collectif ou un DTG (Diagnostic technique global). Enfin, nous sommes également de plus en plus présents en amont d’une rénovation avec l’audit énergétique ou le DPE.