Une vitre cassée ? Une vieille fenêtre à changer ? Derrière des travaux anodins, le risque amiante existe réellement. Petite piqûre de rappel sur l’utilité d’un bon diagnostic avant des petits chantiers pour éviter d’exposer les artisans et les occupants à des fibres toxiques.
1. Un risque méconnu dans les anciens vitrages
Pour le commun des mortels, l’amiante c’est souvent du fibrociment. Oui, mais pas uniquement. Dans une récente communication, l’Union française des miroitiers (UFM) rappelle que les anciens mastics vitriers peuvent eux aussi contenir des fibres d’amiante. Résultat un simple remplacement de vitrage cassé peut devenir une source d’exposition.
2. Attention aux mastics et joints d’avant 1997 !
Les mastics vitriers et joints posés avant 1997 peuvent libérer des fibres en quantité supérieure aux seuils réglementaires selon l’UFM. D’autant qu’au bout de plusieurs décennies, ces matériaux et produits ne sont plus toujours en très bon état. Moralité, si la présence d’amiante est confirmée, seul un professionnel formé en sous-section 4 peut intervenir en sécurité. Important : la responsabilité reste celle du maître d’ouvrage… même s’il s’agit d’un particulier
3. Le repérage avant-travaux : un passage obligé
Dans tout bâtiment dont le permis de construire est antérieur à juillet 1997, le repérage amiante avant-travaux (RAT/RAAT) est obligatoire. On ne discute pas, c’est la réglementation. Si les maîtres d’ouvrage professionnels ont intégré la règle, les petits travaux menés chez les particuliers y échappent encore trop souvent. Mais ce n’est pas parce que le chantier semble anodin, qu’il sera plié en quelques heures, qu’il n’existe pas de risque.
4. L’amiante, toujours omniprésent dans le bâti ancien
On parle de mastics et de joints, mais l’amiante se cache partout. Dans plus de 3 000 matériaux : enduits, dalles, colles, peintures, joints, calorifugeages… Des millions de tonnes subsistent encore dans les logements et bâtiments tertiaires d’avant 1997, souvent dans un état dégradé et donc plus susceptibles de libérer leurs fibres toxiques.
Le conseil Ex’im
Je retiens. Avant toute intervention dans un bâtiment d’avant 1997 — même pour un simple remplacement de vitre — pensez systématiquement au repérage amiante avant-travaux.
C’est la seule garantie d’intervenir en sécurité, de protéger les occupants… et d’éviter une mise en cause de responsabilité. Nos équipes Ex’im sont formées pour accompagner particuliers, artisans et maîtres d’ouvrage sur tous les diagnostics réglementaires.


