Audit énergétique : les anciens audits incitatifs ne sont plus valables

Publié le 16 octobre 2024

Fin du sursis. Depuis le 1er octobre, il n’est plus possible d’utiliser un ancien audit incitatif. Question d’harmonisation, désormais seul le modèle réglementaire peut être utilisé pour vendre un bien et pour bénéficier des aides MaPrimeRénov’.

Deux audits énergétiques différents pour le logement, nous aussi on trouve que cela faisait un peu désordre. Déjà que le particulier peine à s’y retrouver dans le maquis des aides à la rénovation énergétique, il faut lui simplifier la vie.

Le ministère a remis un peu d’ordre. L’évolution n’a pas été simple, mais depuis avril 2024, il ne demeure plus qu’un seul audit énergétique. Qu’il s’agisse de vendre un logement classé F ou G (et E à partir de janvier) ou qu’il s’agisse d’un audit volontaire réalisé dans le cadre de MaPrimeRénov’ et Mon Accompagnateur Rénov’, c’est le même document désormais. L’audit incitatif a adopté le même modèle que l’audit énergétique réglementaire avec des scénarios de travaux qui correspondent à la rénovation d’ampleur promue par MaPrimeRénov’.

Pour ne pas pénaliser trop les ménages qui disposaient d’un audit énergétique incitatif, le ministère avait prévu une période transitoire. Jusqu’au 1er octobre, il restait possible d’utiliser ce modèle d’audit très souvent été réalisés selon la méthode Th-C-E-ex. Fin du sursis, si l’audit n’épouse pas la forme réglementaire, plus possible de l’utiliser et de se faire financer des travaux de rénovation énergétique.

L’audit énergétique aussi pour la classe E au 1er janvier

Thermicien, diagnostiqueur immobilier, architecte, peu importe qui réalise l’audit désormais, tout le monde use de la même méthode de calcul avec un logiciel validé, et tout le monde a les mêmes objectifs pour établir les scénarios. Avouons que c’est un peu plus simple.

Cette harmonisation est d’autant plus la bienvenue que l’audit énergétique gagne encore du terrain. A partir du 1er janvier 2025, il devient aussi un passage obligé pour les ventes de maisons ou d’immeubles en monopropriété affichant une classe DPE en E.

Autant dire que pour bon nombre des biens aujourd’hui sur le marché, puisque la vente se fera très vraisemblablement en 2025, le notaire risque de réclamer la réalisation d’un audit énergétique. Car comme tous les diagnostics immobiliers, l’audit énergétique devra aussi être annexé à l’acte de vente pour les biens en monopropriété classés E.