Il n’y a pas que le DPE dans la vie. D’autres diagnostics apparaissent au moins aussi essentiels, à commencer par notre diagnostic électricité qui permet de révéler les anomalies -souvent insoupçonnées- dans le logement.
Propriétaires ou locataires, les occupants d’un logement ont rarement conscience du risque électrique. On se sent si bien chez soi, en sécurité. D’ailleurs, lorsque nous remettons un diagnostic avec des anomalies, nos clients tombent souvent des nues : ils ne savaient pas, jamais ils n’imaginaient courir un risque…
Selon le très sérieux Observatoire national de la sécurité électrique (Onse), plus de huit installations électriques (83% des installations de plus de quinze ans, soyons précis) présentent au moins une anomalie. Oui, nous aussi on trouve que ça fait beaucoup. Pourtant, la sécurité électrique a (un peu) progressé dans notre pays : en 2021, le baromètre de l’Onse donnait un taux d’anomalie de 85% ! Chacun comprend maintenant pourquoi le diagnostic électricité est loin d’être un luxe en cas de vente ou de location.
Les méfaits de la fée électricité
C’est du vécu. Entre les installations bricolées en dépit du bon sens, celles qui remontent à Mathusalem, celles endommagées et non réparées, les diagnostiqueurs en voient souvent de toutes les couleurs.
Parmi les défauts rencontrés au quotidien, une mise à la terre défaillante (64% des logements), des matériels vétustes et inadaptés (46% des cas) et des risques de contact direct (41%). Forcément, pour le commun des mortels, ces anomalies parlent rarement : le vocabulaire de l’électricité reste souvent obscur. Euh c’est quoi une liaison équipotentielle ? Et qu’entendez-vous par un « matériel inadapté à l’usage » ? Ce qu’il est bon de savoir, c’est que la plupart des anomalies peuvent souvent être corrigées sans que cela coûte les yeux de la tête.
Bien sûr, toutes les anomalies ne se valent pas, et les dizaines de milliers de logements que nous visitons chaque année ne présentent pas le même risque pour la sécurité des occupants. Mais on aurait tort de penser que cela n’arrive qu’aux autres. Là aussi, le baromètre de l’Onse permet de se faire une idée : chaque année, on recense 30 à 40 décès et 3.000 passages aux urgences après une électrocution/électrisation.
Pour que le bilan soit complet il faut aussi compter les incendies qui trouvent leur origine dans une installation défaillante : sur les 286.000 déclarations faites auprès des assurances en 2021, l’Onse estime que 20 à 35% de ces incendies avaient une origine électrique. Vous comprenez maintenant pourquoi notre diagnostic est aussi important ?